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vidéo de Soir bleu soir rose 3 mn
vidéo de Soir bleu soir rose 12 mn
vidéo du montage du théâtre portatif 0,37 mn


Ce sont les spectateurs qui en parlent le mieux ...

Bruno Cochet est un montreur d’éléphants. Ses éléphants ont des couettes roses et portent des escarpins sertis de fausses pierres précieuses. Dans les éclats de cette verrerie se reflète leur désenchantement. Et ça brille. Pas tombés du nid : expulsés. Crachés hors du possible car il faudrait choisir entre écrabouiller et être écrabouillé. Alors ils cherchent. Et ils chantent : « La vieillesse vous attend, vous verrez comme vous serez contents ». Désenchantés et pourtant, n’ont pas vendu leur beauté au grand capital, les comédiens, sont restés rois. Prennent heaume et hallebarde, même si désuet et inefficace. Et lassos et poignards volants. Un volcan en carton pâte crache le vrai feu de leur colère. « Je ne me révolte pas, je ne fais que mon devoir » de saltimbanque.
Pénétrer dans un théâtre, un ultime acte de résistance ? Intermittent le rire mais permanent le plaisir.
Quant à juger de son efficacité je m’en fous, j’ai vu les étoiles dans les yeux des clowns et croyez-moi : ça brille. Florence Kermarrec


Ce message est destiné à Bruno, brillant metteur en scène de cette superbe pièce que j'ai eu beaucoup de plaisir à voir le 28 avril dernier à Boussy Saint Antoine. Une petite remarque : les "flash" de lumière rouge sont très violents pour les yeux des spectateurs. A part cela, encore plein de compliments à toute l'équipe qui participe à ce spectacle. Cette pièce est d'une modernité qui ne se dément pas, parfois drôle, parfois triste à en mourir... et de tout cela, on ressort HEUREUX d'avoir passé un si bon moment, emmenés par des acteurs généreux et géniaux, des costumes hyper originaux, dans un décor très sympathique. Encore merci pour le plaisir que vous nous donnez. Nicole Courrech


Merci pour cette délicieuse soirée. Je me suis régalé, du texte bien sûr (si profond, si drôle, si poétique), mais aussi de la manière d'agencer tout ça, avec vivacité, audace, rebondissements, clins d'oeil, évanouissements, surprises ! La troupe est parfaite, chaque personnage est juste et si différent, et le tout mis ensemble forme un cocktail bien rafraîchissant. Hum ! Et les costumes, et le choeur, et les ambiances lumineuses, musicales, et le dispositif scénique, véritable boîte à malice. Parfait !
J'ai retrouvé les fortes émotions connues à l'époque du Pratos, une troupe tourangelle, dans les années 70 !! (on ne rigole pas). C'était cette folie, cette fraîcheur là, sur des textes (entre autres) de Guy Foissy. Nostalgie ...
Bravo encore, et bonne tournée à votre grand cirque.
Jean-Paul Louveau


Chapeau
bas, je suis repartie peinée de voir que mes angoissent étaient fondées mais enthousiaste de savoir qu'elles étaient partagées... Autant les costumes et l'originalité de la scène que le jeu et le texte ont été d'une qualité inattendue. Je vous remercie, nous avons passé un très bon moment.
Encore bravo à toute l'équipe!!!
Florence Petit Ce "Soir bleu soir rose" est magnifique, drôle, original, intelligent, et sublimement interprété... Vous m'avez fait passer de grands - et rares – moments hier à Pierrelaye. Merci et bravo pour votre travail, votre talent... vous êtes tous les cinq excellents.
Je souhaite une longue vie au spectacle et de beaux voyages à la joyeuse équipe de saltimbanques !
Amicalement
Jacqueline Mlynarz

Ça déménage ! J’ai eu votre mail sur la carte postale et je me permets de vous écrire pour vous demander de me tenir au courrant des prochaines représentations de SOIR BLEU SOIR ROSE que j’aimerai revoir et faire découvrir à mon fils et mes amis. Vous m’avez enchanté et j’ai beaucoup ri. Bravo et merci Fabienne Archimbaud



La presse se débrouille bien aussi...

Le cabaret nerveux de L’Art Mobile Cinq êtres grotesques, des clowns en fuite, se cachent rapidement au regard du public. Nerveux ? Craintifs ? Les costumes sont trop larges, le maquillage excessif. Sont-ils des clochards qui tentent de s’habiller d’une apparence sociale ? Ils regardent les spectateurs et semblent avoir peur. Un dictateur déchu (Gil Bourasseau) essaie cyniquement de donner encore des ordres. Il porte tant de parures qu’il sue et se fatigue. Un être mélancolique (Marc Ernotte) apparaît pour dire quelques phrases, pour ne jamais achever son discours, pour ne jamais achever un acte. Une dame (Cécile Leterme) présente le programme de la gauche progressiste, mais semble une Eva Peron de Copi, au corps et au visage à-demi ravagé par ses angoisses, par ses incertitudes dans la trahison de ses idées politique pour gagner en notoriété. Une autre femme (Cécile Tournesol) est une prostitué rose, elle parle et parle pour ne rien dire, elle essaie de comprendre les dires des autres personnages, pour voir s’ils écouteront ensuite les siens. Enfin, une femme (Véronique Poupelin) s’habille en Jeanne d’Arc, joue le monologue d’une sans-papier algérienne, essaie de crier comme une terroriste pacifiste. Elle tente de se faire entendre en arborant toujours un petit sourire ou un geste de négation, cynique jusqu’à la faillite de ses actions. Ces cinq personnages, mis en scène par Bruno Cochet et la compagnie L’Art Mobile, jouent Soir Bleu, Soir Rose, texte contemporain écrit par Perrine Griselin. De brèves scènes dites par des personnages sans nom et sans visage introduisent un discours de dénonciation de la crise sociale de la France contemporaine. Si le texte reste quelquefois cryptique, s’il reste d’autres fois un abécédaire hystérique des douleurs du monde, Perrine Griselin montre par l’écriture théâtrale tant de sujets dont nous sommes informés de manière faussée, et seulement par les médias. L’Art Mobile nourrit l’écriture par un jeu d’acteur de qualité. En outre, le spectacle est représenté à l’intérieur du Théâtre Portatif : depuis 2005, L’Art Mobile voyage dans les villes de la banlieue parisienne avec son théâtre, un chapiteau de velours rouge qui accueille une petite scène et des tables où les spectateurs peuvent boire du cidre ou du vin en regardant ces cinq êtres courir, essayer de crier leurs rêves et leurs désillusions. Le Théâtre Portatif permet de porter le théâtre dans des petites villes sans salle équipée. Il est monté à l’intérieur des gymnases ou d’autres espaces publics. L’Art Mobile enveloppe ainsi le public dans une atmosphère de cabaret, mais son spectacle enquête sur la réalité la plus dure avec onirisme et poésie. Soir Bleu, Soir Rose est un théâtre riche d’imagination et de réflexion, que nous espérons fertile dans la tête du spectateur, d’un spectateur qui n’est pas habitué à aller au théâtre, et qui se trouve ainsi confronté à sa réalité et au questionnement retranscrit dans l’art dramatique. Les cinq êtres s’arrêtent pour écouter les bruits d’une guerre invisible, puis ils recommencent, à bout de souffle, à raconter des aventures quotidiennes, comme des fous en guerre contre eux-même. Mattia Scarpulla (Paris) Rue du Théâtre




SOIR BLEU SOIR ROSE
De Perrine Griselin Mise en scène de Bruno Cochet assisté de Angélique Harnois

Itinéraire 2005...2007
18, 19 & 25 novembre 2005 Bures-sur-Yvette (91)• 3 décembre 2005 St Aubin (91) • 21 janvier 2006 Pierrelaye (95) • 26 & 27 janvier 2006 Le Mans (72) • 31 janvier & 1er février 2006 Cergy (95) •3 février 2006 Fleury-Mérogis (91) • 3 mars 2006 Fosses (95) • 28 avril 2006 Boussy-saint-antoine (91), 21 octobre 2006 à Ableiges (95) • Festival du Val d’Oise, 27 octobre 2006 à Montmagny (95) • Festival du Val d’Oise, 12 novembre 2006 à Marines (95) • Festival du Val d’Oise, 17 novembre 2006 à Vauréal (95) • Festival du Val d’Oise, 19 novembre 2006 à Magny-en-Vexin (95) • Festival du Val d’Oise, 25 novembre 2006 à Méréville (91), Mercredi 6 décembre 2006 à Laval (53), 15 et vendredi 16 février 2007 à Sainte-Geneviève-des-Bois (91)

Durée : 1 h 40



les clowns
Gil Bourasseau, Marc Ernotte, Cécile Leterme,
Véronique Poupelin & Cécile Tournesol


on oublie qui ?
Décor et Costumes : Georges Vafias

ass
isté de Fabienne Desflèches et Mélanie Clenet
Constructeur :
Serge Calvier / Nil Admirari
Conseils chorégraphiques : Nathalie Pubellier
Chansons :
Giséla Manfré
Maquillage et Perruques :
Valérie Dubuis
Lumières : Patrice Lecadre
Univers Sonore : Jean-Noël Yven
Régie Générale :
Jean-Philippe Viguié
Régie Plateau : Jérôme Cassé
Affiche : Bruno Allain
Graphisme :
Valérie Jaunet
Administration : Elise Glück

éloge de l'auteur

Perrine Griselin appartient à ce cercle restreint des auteurs de théâtre qui se retrouvent dans l’humour, le questionnement politique des mythologies d’une génération, l’anti-catastrophisme tonique, l’incongruité surréaliste...
Soir bleu, Soir rose est une farce poétique et politique où il est question de citoyenneté, de rapports sociaux, de désirs, de TVA, de corps, d’engagement militant, de chutes, de chômage, d’amours et de tête de veau. Pour la mettre en scène, Bruno Cochet a choisi l’univers du spectacle forain fellinien. Invité dans une scénographie de cirque-cabaret, le public prend place autour du plateau et dans la lumière. Trois augustes et deux clowns blancs incarnent la chorégraphie verbale et corporelle de ce texte singulier, et nous entraînent dans une tragi-comédie endiablée, burlesque et toujours émouvante.


Vidéos :
vidéo de Soir bleu soir rose 3'
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